Ti doudous et patch

Ti doudous et patch

Au fil du temps... et des aiguilles.

Fils, retailles, aiguilles, dé et ciseaux brillants me ramènent à ma grand-mère Adine. Sa boîte à couture - une grande boîte à biscuits en fer-blanc - remplie de trésors.

Le bonheur quand elle m'autorisait à prendre un petit bout de toile indienne aux imprimés chamarrés pour faire une robe pour mon baba chiffon. Le baba chiffon de mon enfance était un petit boudin de tissu à peine plus gros qu'un pouce d'adulte. (Le baigneur en celluloïd est arrivé quelques années plus tard). Pour l'habiller  il suffisait d'un petit rectancle de tissu percé de deux trous pour les bras: une merveille. On y revient d'ailleurs, voyez le succès des kokeshi et autres amigurumi.

Adine possédait une machine à coudre, petite, toute en fer qui ne faisait que le point de chaînette. Ce fameux point où le même fil courrait dessus et dessous, on n'avait qu'à tirer sur une boucle pour tout défaire. Imaginez!

Adine et sa cour: petite allée bordée de faux muguets; dahlias, gerberas, pavots, violettes, oeillets, romarin et d'autres plantes inconnues se disputaient leur espace vital. Une muraille de bambous de Chine dont les fleurs lui servaient à confectionner des balais tout doux faisait office de coupe-vent. Le parfum frais de grandes touffes de francicéas...

Voilà le jardin d'Adine.



20/02/2012
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres