La tricot-thérapie

Tricot ou crochet, broderie, patchwork ?

Quels fils tenons-nous dans nos doigts, nous, les tisseuses modernes ?

Rassurez-vous, je ne vais pas m’entortiller dans une introspection dont ne parviendrai plus à démêler les fils.

Je ne peux cependant m’empêcher de remarquer que mon retour au tricot correspond à une période de vie difficile et si je regarde en arrière je retrouve des circonstances similaires. Toutes les tricoteuses savent quels bienfaits cette activité apporte.

Vive le tricot :

Il aide à sortir de la déprime, il combat le stress par ses gestes répétitifs, il vous éloigne naturellement de vos problèmes et il apporte le contentement de l’objet réalisé de vos mains.

Le tricot et la médecine (ce n'est pas un gag!)

Les recherches de Betsan Corkhill (médecin britannique) sur les effets thérapeutiques du tricot et de la broderie montrent que le tricot a (non pas « aurait ») des effets neurochimiques sur le cerveau.

Selon Monica Gairn, spécialiste de la douleur au Royal United Hospital de Bath, il change la chimie du cerveau en diminuant les hormones responsables du stress et en augmentant la sérotonine et la dopamine.

Sans parler du tricot et de la méditation. Qui dit mieux ?

Je précise que je ne fais pas de racolage et que je ne cherche pas à créer une nouvelle secte!

(A quand les pelotes remboursées par la Sécu?)